Une photo blessante
Au sport Marie tombe en courant. Une fille de sa classe prend un photo et via son portable la diffuse sur son blog. Seulement la photo montre aussi la petite culotte de Marie. Depuis elle ne cherche qu'à se venger.
Aujourd'hui c'est une pratique de vouloir piéger des filles ou des gars que l'on n'aime pas. Et c'est facile avec les portables. Mais tu es responsable de ce que tu publies.
Le jeu dangeureux du sexting
Le sexting ou sexto, c'est se prendre en photo ou se filmer dans des postures plus ou moins sexy, voire sexuelles. Et les envoyer via un téléphone portable. Encore un jeu entre ados qui peut mal tourner.
Souvent tu veux faire plaisir à ton petit ami et tu acceptes d'être filmée nue ou faisant l'amour. Les choses dérapent et ça peut devenir dramatique. Les images peuvent donner lieu à du chantage pour te forcer à être à nouveau filmée ou photographiée.
Parfois ce sont des concours entre mecs . Pour "paraître" aux yeux de ses potes il accepte de filmer ou photographier sa petite amie. Il diffuse les images sans se rendre compte des conséquences.
Une rupture, ça peut arriver et par vengeance les photos ou les films se diffusent sur tous les téléphones. Apparaître nue sur le Net, c'est ton souhait ?
Tu ne veux pas que l'on te traite de "pute" ? Alors fais gaffe.
Diffuser des sextos, surtout si les photos ou les vidéos représentent des mineurs, c'est un délit.
Ça peut aller jusqu'à 75.000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.
Réfléchis avant de presser la touche "envoyer".
Aux Etats-Unis et en Australie, 2 adolescentes se sont données la mort. Leurs ébats sexuels avaient fait d'elles la risée de leur école.
La violence du Happy Slapping
C'est une pratique ignoble. En français on peut aussi l'appeler le vidéo-lynchage.
Là, je pense que ça te parle beaucoup plus.
En gros, quelqu'un filme avec son téléphone portable l'agression physique d'une personne. Ça peut aller d'une simple claque pour rigoler jusqu'à des violences les plus graves, passage à tabac, violences sexuelles. Les vidéos réalisées sont ensuite envoyées sur Internet et sur les portables.
Dans cette histoire tout le monde est complice. Les agresseurs, les personnes qui filment et tous ceux qui diffusent.
Ne joue jamais à ce jeux là. L'agression et l'humiliation, ça n'a rien d'amusant. C'est passible de 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.